Fonctions parlementaires à l’Assemblée nationale
Nouveaux rôles au sein de l’aile parlementaire du Parti Québécois
Au sortir d’une session parlementaire mouvementée, le député de Verchères et whip en chef de l’opposition officielle, monsieur Stéphane Bergeron, a tenu à répondre à un certain nombre de questions soulevées par plusieurs de ses commettantes et commettants suite aux changements survenus récemment au sein de l’aile parlementaire du Parti Québécois.
«Comme la plupart des Québécoises et des Québécois, j’ai été surpris par l’annonce du départ inattendu, subit et rapide de Pierre Karl Péladeau, à la fois comme chef de l’opposition officielle, comme chef du Parti Québécois et comme député de Saint-Jérôme. Cette décision étonnante, mais compréhensible, a provoqué des bouleversements au sein du Parti Québécois et de l’aile parlementaire. Il a d’abord fallu procéder à l’élection d’un chef intérimaire de l’opposition officielle, puis définir les modalités d’une nouvelle course à la direction du Parti Québécois. C’est le député de Jonquière, monsieur Sylvain Gaudreault, qui a été élu par les membres du caucus du Parti Québécois à titre de chef intérimaire et la Conférence des présidentes et présidents de la formation politique a procédé, le 29 mai dernier, à l’adoption des règles et au lancement de la course à la direction qui se conclura le 7 octobre prochain», a déclaré monsieur Bergeron.
«Le chef intérimaire a par la suite dû procéder à certaines nominations aux différentes fonctions parlementaires. C’est ainsi qu’il m’a confié la tâche de whip en chef de l’opposition officielle pendant la période intérimaire. C’est à notre collègue de Rousseau et ex-ministre des Finances, Nicolas Marceau, qu’il a aussi confié la responsabilité de leader parlementaire de l’opposition officielle après la démission récente de Bernard Drainville. Dans notre système parlementaire qui découle de la tradition britannique, il existe trois grandes fonctions parlementaires dans chaque parti représenté au Parlement: le chef de parti, le leader parlementaire et le whip en chef. Si le rôle des chefs de parti est largement connu, les deux autres demeurent généralement assez méconnus. Résumé à grands traits, nous pourrions dire que le leader parlementaire est celui qui définit la stratégie parlementaire, tandis que le whip en chef est celui qui la met en œuvre. Le whip en chef, comme son nom l’indique (le mot whip, en anglais, signifie “fouet”) est responsable de la discipline, mais aussi de l’esprit de corps et d’équipe au sein de la députation. En d’autres termes, c’est à moi qu’incombe, du moins en partie, la responsabilité de faire en sorte que le Parti Québécois, malgré la course à la direction dans laquelle il est engagé, serre les rangs et continue de jouer, jusqu’à l’élection du nouveau chef, cet important rôle d’opposition officielle qui nous a été confié par la population», a poursuivi le député de Verchères.
On se souviendra que Stéphane Bergeron avait occupé les mêmes fonctions à Ottawa à l’époque où il siégeait à la Chambre des communes sous les couleurs du Bloc Québécois. Fait à signaler, il est le premier, depuis 1867, à occuper ces mêmes fonctions dans les deux Parlements. «Le fait que j’aie déjà occupé ces fonctions n’est certainement pas étranger à ma nomination à titre de whip en chef de l’opposition officielle. Je suis honoré de la confiance que Sylvain Gaudreault m’a témoignée et entend m’acquitter de ces responsabilités de telle sorte que la population, particulièrement celle de la circonscription de Verchères, puisse être fière de ses représentantes et représentants, notamment de l’opposition officielle», de conclure Stéphane Bergeron.