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Programmes de sécurité du revenu agricole
Stéphane Bergeron dénonce le faux choix offert aux agriculteurs par le gouvernement libéral

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Dans la foulée de la tenue de la 136e Exposition agricole du comté de Verchères, le député de Verchères et whip en chef de l’opposition officielle, monsieur Stéphane Bergeron, déplore l’attitude du ministre libéral de l’Agriculture, Pierre Paradis, qui a ni plus ni moins demandé aux agriculteurs québécois de choisir entre l’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA) et les programmes Agri-Québec.

«L’ASRA est un programme de partage des risques qui protège les entreprises contre la volatilité des prix des marchés, ce qui en fait une assurance collective pour les agriculteurs du Québec. L’Europe est d’ailleurs en réflexion, en ce moment même, pour se doter d’un tel programme collectif, tandis que les États-Unis délaissent progressivement les assurances individuelles. En demandant aux agriculteurs québécois de choisir entre l’ASRA et le programme Agri-Québec, qui consacre, en quelque sorte, le modèle des assurances individuelles, le gouvernement Couillard va carrément à l’encontre de la tendance mondiale observée dans ce domaine», a déclaré monsieur Bergeron.

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«Avec les conditions qui étaient sur la table lors des consultations menées dans la précipitation par La Financière agricole, les producteurs qui auraient choisi l’ASRA auraient vu leurs versements futurs être réduits en fonction des paiements déjà reçus d’Agri-Québec. C’est que l’ASRA est aux prises avec des problématiques d’arrimages cumulés qui la rendent moins intéressante et que le ministre ne règle tout simplement pas en incitant en douce les agriculteurs à se tourner vers les programmes Agri-Québec. Au contraire, il laisse plutôt croire qu’il cherche à éliminer progressivement l’ASRA, ce qui serait très dommage, car ce sont les producteurs qui devront assumer individuellement tous les risques. Dans les circonstances, on peut craindre que la transmission des entreprises agricoles à la relève ne devienne plus difficile encore. Et puisque les prix sont inévitablement appelés à baisser, le gouvernement n’aura que lui à blâmer lorsque des crises surviendront dans le monde agricole québécois», de poursuivre le député de Verchères.

«Le ministre tentait d’imposer un choix définitif pour chaque production, dans toutes les régions et en même temps. Or, l’imposition d’une solution unique, sans considération pour les disparités régionales, est une aberration et prouve que la Financière agricole et le ministre n’ont pas de vision pour l’avenir de l’agriculture au Québec. Le problème, c’est que cette opération se poursuit. C’est ainsi que les producteurs de maïs, de soya et de pommes de terre, qui n’avaient pas vraiment le choix, ont opté pour les programmes Agri-Québec, ce qui se traduira par l’abandon pur et simple de l’ASRA dans ces secteurs de production et des tensions parmi les producteurs. Encore une fois, Pierre Paradis fait la démonstration de la stratégie qu’il a appliquée depuis qu’il est à la barre du ministère de l’Agriculture: diviser pour mieux régner. C’est ce qu’il a fait dans le dossier des producteurs acéricoles et c’est ce qu’il est vraisemblablement en train de le refaire maintenant. Il sème la pagaille dans le milieu plutôt que de rassembler les gens pour en arriver à des consensus», a conclu Stéphane Bergeron.

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