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L’échange, le partage et la relaxation, sont au rendez-vous avec l’école de SUP La Dérive

Denis-Charles Drapeau

Native de Contrecœur, Danny Caisse, une jeune entrepreneure de 35 ans, entame sa deuxième année d’opération à la barre de l’école de SUP La Dérive, une entreprise spécialisée dans le Stand Up Paddle (SUP). Il s’agit d’un sport qui consiste essentiellement à ramer debout sur une planche, avec une pagaie. Le Contre-courant.com a voulu en savoir plus sur ce sport qui gagne de plus en plus d’adeptes dans la région.

Une femme passionnée

Factrice chez Postes Canada de Contrecœur depuis trois ans, Danny Caisse a surtout été connue dans la région pour ses cours de Zumba qu’elle a offerts durant de nombreuses années. Suite à une blessure, elle a malheureusement mis fin définitivement à ce projet. Demeurant tout de même une véritable amoureuse de la danse, elle vit désormais à Montréal où elle peut y développer sa passion. Ce qui ne l’empêche aucunement d’exercer son métier et de développer son entreprise dans sa région.

C’est avec une bonne humeur contagieuse que Mme Caisse nous parle de ses deux nouvelles passions : le SUP et l’entrepreneuriat ! « C’est ma première entrevue… l’année passée cela aurait été trop tôt, mais aujourd’hui je suis prête », nous confie l’entrepreneure.

Été 2015

Ne cherchez pas de site web de l’école de SUP La Dérive, Danny Caisse admet humblement qu’elle n’en a pas besoin pour l’instant. « L’an dernier, j’ai eu beaucoup de demandes, c’était régulier. Tellement, que je n’ai pas vu l’été passer ! Cette année, c’est la même chose. Les affaires vont bien presque trop bien, car des gens essaient de réserver longtemps d’avance, mais Dame nature ne coopère pas toujours ».

Elle avoue du même souffle avoir beaucoup appris de sa première année d’opération. « Les samedis et les dimanches, je devais louer des planches supplémentaires pour satisfaire à la demande. En plus de ma semaine de travail, faire quatre sessions de 2h dans la fin de semaine, tu es vidée ! Vers la fin de l’été, j’ai dû arrêter la quatrième sortie… même si les gens m’appelaient quand même », ajoute-t-elle.

Été 2016

Cette saison, elle privilégie les sorties avec des groupes plus restreints. « Quatre planches, quatre personnes ; c’est un groupe que je peux gérer. Pour moi c’est parfait, je suis confortable comme ça ! » De même que pour la gestion de la météo. « Aujourd’hui, je suis davantage en mesure d’adapter le type d’activités selon la température. Par exemple, lorsqu’il y a beaucoup de vague, je vais à Verchères où le quai est fermé ! ». Soucieuse de ses apprentis, Mme Caisse affirme que la vague fait partie intégrante du SUP .« C’est important d’apprendre à la négocier, je suis justement là pour leur montrer et pour les rassurer ». Par ailleurs, elle se dit en constante évolution afin de s’adapter aux besoins de ses clients. « On regarde ce qui a fonctionné ou non et on prend des notes ! ».

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Le SUP en gros

Selon notre instructrice, il existe principalement deux types de planches : les rigides et les gonflables. On s’attend à plus de performance de la part des planches rigides, mais il faut faire attention, car elles peuvent se briser. Ce qui n’est pas le cas des planches gonflables, avec lesquelles les plus courageux font de la descente de rivière. D’autant plus, qu’elles se transportent très facilement. À noter qu’elles sont très légères, et elles ne pourraient peut-être pas convenir aux personnes de petite taille.

Les modèles de planches, de même que pour les pagaies et les vestes de flottaisons, varient en forme et en coût selon l’utilisation que vous souhaitez en faire. Sachez qu’un bon équipement de base démarre à environ 1 250 $. Par contre, des modèles moins dispendieux sont disponibles dans les grandes surfaces, mais ils n’auraient les mêmes qualités, dont la manœuvrabilité et le poids.

La Dérive

En ce qui trait à l’école de SUP La Dérive, tous les accessoires sont de type professionnel et l’école offre désormais une panoplie d’activités. Il existe au moins trois types randonnées allant d’une heure et demie à trois heures. À la première initiation, les participants vont jusqu’au bout du chenal situé en face du quai de Contrecœur et ils reviennent. La randonnée de deux heures se passe dans un labyrinthe de joncs et de quenouilles. Selon Mme Caisse, à cet endroit l’eau est extrêmement claire et on peut y voir beaucoup de poissons. C’est l’occasion idéale pour apprendre plein de trucs pour s’amuser et s’arrêter quelques minutes à une petite plage. «Ce qui est particulier au retour, c’est qu’une fois qu’ils ont touché le sol, les gens sont complètement différents. Ils ont développé une confiance, je pense… ils sont plus calmes, plus efficaces, cela me saute aux yeux à chaque fois !», a remarqué Mme Caisse.

La randonnée Verchères-Contrecœur

Une nouvelle expérience cette année, mais déjà quelques-unes à son actif, est la randonnée de 10 km d’une durée variant entre deux et trois heures. « Autant l’année passée lorsque j’organisais des randonnées longues, ça ne fonctionnait pas, autant que cette année ça fonctionne ! » Le départ se fait à Verchères en descendant la voie maritime jusqu’au quai de Contrecœur, où souvent des grignotines les attendent. Le retour se fait en voiture jusqu’à Verchères.

Le fitness sur planche

Autre nouveauté, l’exercice sur planche fera ses débuts cette saison. Toutefois, elle demeure craintive suite sont complet rétablissement. « J’ai basé mon fitness sur les techniques d’apprentissage de la planche, mais je ferai une période d’essai en juillet, pour voir comment mon corps va réagir ». Il y aura trois séances par semaine, soit le samedi, le mardi et le mercredi.

Les commodités et la sécurité

Ayant une entente avec la Marina de Contrecœur, les clients de l’école de SUP La Dérive auront accès à des toilettes ainsi qu’à des douches. Par ailleurs, en cas de pépins, Mme Caisse peut compter sur l’assistance des opérateurs de GC Aventure qui organisent régulièrement des sorties en zodiac. « En plus, ce qui est rassurant, c’est que je connais beaucoup de gens sur l’eau, de la famille, des amis…je suis toujours en train d’envoyer la main. Aussi, il y a toujours plein de gens qui savent que je m’en vais sur l’eau et je reste constamment en contact. J’amène mon cellulaire dans un étui spécial et on peut même se texter sur l’eau !»

La rivière Richelieu

Il n’est pas exclu qu’il y ait un jour des randonnées sur le Richelieu. Mais avant de se faire, Danny préfère tâter le terrain avec des gens expérimenter, qui connaissent les secteurs intéressants et sécuritaires.

Ce qui ressort de l’expérience SUP

Selon elle, il y a quelque chose qui se passe lorsque les gens se retrouvent sur l’eau en pleine nature. « L’échange, le partage, la relaxation, même si ça reste un sport physique. Peu importe si les gens se connaissent ou pas, il y a une ouverture à l’autre qui se fait. Je crois que lorsque les gens embarquent sur la planche, ils se sentent tout simplement bien. Et quand tu es sur l’eau, tu oublies tout, tu es déconnecté et tu vis le moment présent ».

Ce que lui réserve l’avenir

Dans un futur proche, Danny Caisse envisage d’organiser des randonnées de plus longues durées. « Peut-être un trajet d’une quinzaine de kilomètres, avec un départ d’un peu plus loin comme Varennes ». De plus, elle souhaite aussi suivre une formation en gestion d’entreprise durant les mois d’hiver. « Mais mon projet à long terme, c’est d’acheter un hôtel dans le sud comme en Équateur et y organiser toutes sortes d’activités ». Il semble qu’elle aurait déjà un partenariat avec une agence de voyages de la région. À suivre !

Pour la joindre

Si vous avez des questions ou que souhaitez faire une réservation vous pouvez la contacter via la page Facebook de l’École de SUP La Dérive, par téléphone 450 881-0571 ou courriel dcaisse81@gmail.com

 

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