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Une jeune varennoise se distingue à la simulation de l’OACI

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Marjolaine Audet-LaMontagne, étudiante au Baccalauréat en Relations Internationales et Droit International (BRIDI) à l’UQAM, a participé en juin dernier à une simulation de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), une institution spécialisée de l’Organisation des Nations Unies dont le siège se trouve à Montréal.

La délégation vénézuélienne, représentée par l’UQAM, a remporté le second prix, celui de la délégation émérite. Marjolaine a quant à elle remporté le prix de la meilleure ambassadrice pour sa performance au Conseil. Ces prix viennent s’ajouter à ceux qu’elle avait déjà obtenus à la simulation des Nations Unies, à laquelle elle a pris part au printemps dernier : le prix de « Outstanding delegation » (délégation d’exception) et de « outstanding delegate in committee » (déléguée d’exception en comité), les plus hautes distinctions qu’il soit possible d’obtenir dans chaque catégorie. Forte de ses expériences, la jeune femme s’envolera au Japon en novembre prochain pour participer à la simulation des Nations Unies à Kobe.

S’inspirant du modèle de la simulation des Nations Unies (National Model United Nations) qui se déroule chaque année à New-York et rassemble plus de 2500 étudiants des quatre coins du monde, la Faculté de science politique et de droit de l’UQAM a eu l’idée de créer, en collaboration avec la délégation générale du Canada à l’OACI, une nouvelle simulation qui acquerra un jour une renommée internationale.


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À l’instar de la simulation des Nations Unies, la simulation de l’OACI offre la possibilité à des étudiants universitaires de se glisser dans la peau de diplomates représentant les intérêts de pays parfois bien éloignés du Québec, en l’occurrence, pour la délégation de l’UQAM, le Vénézuela.

« L’un des défis de représenter les intérêts d’un État qui n’est pas nombre des grandes puissances, c’est que celui-ci pèse moins lourd qu’eux sur la scène internationale. Il suffit, par exemple, d’une coalition de petits États aux intérêts similaires pour remettre les États-Unis à leur place. Ce que nous avons fait  », a déclaré Marjolaine en riant.

« Pour moi c’est une grande fierté de compter une jeune femme de la qualité de Marjolaine au nombre de mes commettants. C’est peut-être elle qui représentera le Québec à l’ONU lorsque nous serons indépendants! » a déclaré le député Xavier Barsalou-Duval.
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