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Chronique financière
En cas d’urgence

Éric Cayouette

Conseiller en sécurité financière, représentant en épargne collective
Eric.Cayouette@Groupeinvestors.com
514-553-8783

La majorité des Canadiens n’ont pas d’argent de côté pour les imprévus. Heureusement, créer un fonds d’urgence n’est pas une mission impossible. Voici ce que vous devez faire.

Chaque fois que Jean Tremblay remarque qu’il a un petit surplus à la banque à la fin du mois, il s’empresse de le transférer dans un compte épargne réservé aux imprévus. En l’espace de 6 ans, cet homme qui vit à Montréal avec son épouse et ses 3 filles est parvenu à y accumuler un montant de 30 000 $. « Nous voulons avoir suffisamment d’argent dans l’éventualité où l’un d’entre nous perdait son emploi ou s’il y avait une série de réparations à faire à la maison, parce que les choses semblent toujours briser au même moment », explique-t-il.

Ce que fait Jean Tremblay, peu de Canadiens le font. Selon un sondage réalisé en 2015 par la firme Pollara Strategic Insights, 44 % des Canadiens ont moins de 5000 $ en réserve pour les dépenses imprévues et un quart vivent en attendant leur prochain chèque de paie, sans avoir d’économie.

Les imprévus peuvent survenir à tout moment, que ce soit un toit qui coule ou un proche qui tombe malade. Voilà pourquoi nous devrions tous avoir un coussin en cas d’urgence. N’empêche que la plupart des gens ne savent pas combien d’argent mettre de côté, ni même comment épargner. Voici quelques conseils pour vous aider à y parvenir.

Combien ?

Idéalement, vous devriez avoir dans votre fonds d’urgence l’équivalent de trois à six mois de salaire. Si vous perdez votre emploi, c’est environ le temps que vous devrez consacrer à en trouver un autre, on devrait prévoir à tout le moins suffisamment d’argent pour subvenir aux besoins essentiels comme manger et se loger. C’est le minimum dont on a besoin pour vivre.

Payez-vous d’abord

Jean Tremblay est parvenu à mettre de l’argent de côté en transférant de simples surplus dans un fonds d’urgence, mais il serait encore plus judicieux d’y placer une petite somme chaque mois. Par exemple, vous pouvez alimenter votre compte épargne ou encore mieux, votre CELI en prévoyant un virement automatique le jour du dépôt de votre chèque de paie.

Gérez les bonus

Si vous recevez une somme inattendue (comme un bonus au travail ou un remboursement d’impôt), ne la dilapidez pas en vacances ! Divisez plutôt cet argent : une partie pour votre fonds d’urgence, une autre pour vos REER, et faites-vous plaisir avec le reste. C’est plus satisfaisant de voir le résultat de ses efforts que de dépenser l’argent d’un coup.

Méfiez-vous du crédit

Certains croient à tort qu’un fonds d’urgence n’est pas nécessaire si l’on dispose d’une marge de crédit. En ayant recours à votre marge de crédit, vous prenez le risque de vous endetter et tout ce que vous achèterez sera plus cher à cause de l’intérêt. Si vous ne vous méfiez pas de l’endettement, celle-ci peut faire boule de neige et vous pousser à employer d’autres formes de crédit comme les cartes, qui peuvent être extrêmement coûteuses. Il vaut toujours mieux payer les urgences en argent comptant.

Qu’est-ce qu’une « urgence » ?

Une urgence est une dépense pressante, nécessaire et hors du commun. En voici quelques exemples (et, n’y pensez pas, un voyage de dernière minute à Las Vegas avec vos amis n’est pas une urgence !).

  • Un nouveau toit : De 8000 à 14 000 $
  • Une intervention d’urgence chez le vétérinaire : De 1000 à 4000 $
  • Un billet d’avion de dernière minute : 600 $ (aller simple)
  • Une nouvelle fournaise : De 2500 à 5000 $

Eric.Cayouette@GroupeInvestors.com
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