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Le Contre-courant

Tsitsernakaberd est un mémorial dédié aux victimes du génocide arménien perpétré par le gouvernement Jeunes-Turcs entre 1915 et 1916, situé sur une des collines de la capitale arménienne, Erevan.

Stéphane Bergeron rend hommage aux victimes et appelle au souvenir du génocide arménien

Le député de Verchères et porte-parole de l’opposition officielle en matière de relations internationales et de Francophonie, monsieur Stéphane Bergeron, s’est associé à une motion présentée à l’Assemblée nationale, le 26 avril dernier, exprimant toute la sympathie et le soutien du peuple québécois envers le peuple arménien, dans la foulée de la commémoration du 102e anniversaire du génocide de 1915.

«Je joins ma voix à celle de tous les membres de cette Assemblée pour souligner ce triste événement, commémorer ce génocide qui constitue une tache indélébile dans l’histoire de l’humanité. J’aimerais profiter de l’occasion pour saluer les membres de la communauté arménienne établie au Québec et qui enrichissent notre peuple de leur contribution inestimable. Le génocide arménien constitue l’un des pires crimes de l’histoire. Une tragédie suivie d’un long silence… Longtemps, le nécessaire devoir de mémoire envers les victimes a incombé au peuple arménien seul. Heureusement, le travail inlassable et la détermination des Arméniennes et Arméniens de partout à travers le monde ont porté leurs fruits. En ce 102e anniversaire de ce crime ignoble contre l’humanité, le monde entier a le devoir de se souvenir. D’ailleurs, et ce, dès le 65e anniversaire du génocide, sous l’impulsion du premier ministre René Lévesque, cette Assemblée a adopté une résolution, le 24 avril 1980, pour reconnaître formellement cet événement. Le Québec faisait alors figure de précurseur. Depuis, de nombreuses nations se sont associées à ce devoir de mémoire. Une loi à cet effet a même été adoptée à l’unanimité en 2004», de rappeler monsieur Bergeron.

«La connaissance de l’histoire, dit-on, doit permettre à l’humanité d’apprendre de ses erreurs, afin de ne pas les reproduire. Manifestement, il y a encore beaucoup à faire pour atteindre cet idéal, puisqu’après le génocide arménien, il y a néanmoins eu la Shoah, le Rwanda, la Bosnie… Le Québec doit donc s’employer à enseigner toujours mieux et davantage l’histoire, afin que nous puissions collectivement en tirer des leçons. Il doit aussi s’employer à faire en sorte que la reconnaissance des génocides et, plus particulièrement du génocide arménien, continue de progresser au niveau international, afin que de tels événements soient enfin le reflet d’une époque irrémédiablement et définitivement révolue. Il faut effectivement garder foi dans le fait qu’une large reconnaissance du génocide arménien par la communauté internationale permettra non seulement d’entretenir le nécessaire souvenir des innocentes victimes de cette tragédie, mais qu’elle permettra aussi à l’humanité de tout mettre en œuvre pour éviter qu’une telle chose puisse à nouveau se produire. Nous devons nous souvenir pour qu’un jour, la paix, le respect mutuel, la fraternité, la liberté et la solidarité ne soient plus que des utopies», a conclu Stéphane Bergeron.
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