Le Contre-courant


Entourant Sylvain Rochon , de gauche à droite : Louis Plamondon, député de Bécancour-Nicolet-Saurel; Jean-François Lisée, chef du Parti Québécois; Stéphane Bergeron, député de Verchères et président du caucus des députés de l’opposition officielle de la Montérégie; Ève-Mary Thaï Ti Lac, vice-présidente du Parti Québécois; et André Villeneuve, député de Berthier.

Sylvain Rochon officiellement candidat du Parti Québécois dans Richelieu

Devant près de 200 militants enthousiastes et en présence du chef du Parti Québécois, Jean-François Lisée et de ténors de sa formation politique, Sylvain Rochon a été formellement désigné, dimanche, candidat du Parti Québécois dans la circonscription de Richelieu, en vue du scrutin du 1er octobre 2018.

« Notre parti est le seul vrai parti du changement, a-t-il lancé d’entrée de jeu. Prétendre, comme le fait la CAQ, qu’on peut réduire les impôts et améliorer les services, c’est une insulte à l’intelligence! François Legault croit les Québécois à tel point séduits par les baisses d’impôts qu’ils n’auront pas assez des sept mois nous séparant des élections pour penser plus loin. Pour se demander dans quels hôpitaux, dans quelles écoles, de Richelieu et du Québec, les services seront diminués? Eh bien moi je crois qu’il se trompe. Que monsieur Legault va bientôt déchanter. Nous, en tout cas, on ne va pas tomber dans les promesses faciles de baisses d’impôts. On ne réduira pas les impôts parce qu’on ne veut pas que les gens fassent des kilomètres de route pour se faire soigner à l’extérieur. Parce qu’on veut donner les meilleures chances de réussite scolaire à nos enfants à l’école. Parce qu’on veut appuyer la création d’emplois de qualité chez nous.»

Jean-François Lisée, qui a reconnu l’acharnement du député Rochon à faire valoir les intérêts de Richelieu, tant à l’Assemblée nationale qu’au caucus des députés péquistes, s’est engagé à exiger qu’une clause d’achat local soit incluse dans la loi régissant la Caisse de dépôt : « Au Parti Québécois, nous sommes au service de la nation, de chacune de ses régions et des gens qui y habitent. Le projet du REM aurait dû procurer de l’emploi tant aux employés d’Alstom à Sorel-Tracy qu’à ceux de Bombardier à La Pocatière! »


 
Le chef du Parti Québécois a aussi lancé un vibrant appel à l’unité. « Il ne sert à rien de revenir sur les désaccords du passé. Nous devons nous unir pour les victoires de demain! » Il a d’ailleurs annoncé qu’il s’engageait à modifier le mode de scrutin actuel pour une proportionnelle régionalisée. « Je sais que c’est une promesse qui a déjà été faite, a-t-il reconnu. Mais, cette fois, nous n’avons pas le choix d’y donner suite : nous en avons absolument besoin pour que les appuis à l’indépendance s’additionnement plutôt que de se nuire.» Il a également affirmé que le principal adversaire du Parti Québécois, était le cynisme. « Et ce cynisme, il a été créé par les 15 ans de gouvernement libéral et est maintenant entretenu par les promesses insensée de la CAQ, notamment en matière d’immigration, de langue ou de CPE.»

Le député et son chef ont rappelé à plusieurs reprises, pendant leurs allocutions respectives, que le seul véritable changement viendrait du Parti Québécois : un parti, ont-ils affirmé en substance, qui dit la vérité, qui ne promet pas des baisses d’impôt mais un État fort au service des gens, un parti qui défend les intérêts de la nation québécoise en santé, en éducation, en culture, en justice et en économie. L’assemblée d’investiture de Sylvain Rochon a vu un ancien organisateur et ancien candidat de Québec Solidaire dans Richelieu, l’enseignant Paul Martin, annoncer son appui au candidat et au parti.
 

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