Le Contre-courant

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Vision de l’aéroport de Saint-Hubert
Les députés bloquistes de la région réagissent

Communiqué — Xavier Barsalou-Duval, député de Pierre-Boucher—Les Patriotes— Verchères et porte-parole en matière de transports, ainsi que les députés du Bloc Québécois Denis Trudel et Stéphane Bergeron réagissent à la vision de développement déposée par le conseil de l’Aéroport de Saint-Hubert–Longueuil.

« Miser sur le développement de vols régionaux en partenariat avec les régions du Québec est sans aucun doute une opportunité de croissance pour l’aéroport, tout autant que la volonté de récupérer chez nous les vols à bas prix opérés à Plattsburgh. Toutefois, pour que cela puisse se concrétiser Ottawa devra mettre fin à la clause archaïque d’exclusivité de l’aéroport de Montréal pour les vols internationaux », déclare Xavier Barsalou-Duval.

Si les députés constatent l’intérêt pour les projets de l’aéroport, ils croient cependant que son accessibilité sociale est un incontournable.

« Je reçois encore des appels de résidents qui se plaignent de se faire réveiller en pleine nuit par le bruit d’avions qui décollent à 2 h du matin. La qualité de vie des citoyens est une priorité pour moi et si ce développement devait aller de l’avant, il faudra d’abord rassurer la population environnante quant aux incidences que cela pourrait entraîner », indique Denis Trudel.

Les députés reconnaissent que beaucoup de travail a été fait par l’administration aéroportuaire depuis les 10 dernières années afin d’atténuer les inconvénients liés au bruit. Soulignons le programme de subvention pour les silencieux sur les appareils des écoles de pilotages, l’aménagement des périodes de vols autorisés en fonction de la présence ou non de silencieux, la mise en place d’un comité consultatif sur le climat sonore, les restrictions sur les posés-décollés ou encore les procédures de décollage et d’atterrissage visant à limiter le bruit.

« Même si une panoplie de mesures ont été mises en place par DASH-L, il n’en demeure pas moins que les perceptions sont toujours présentes et à mon sens, les vols de nuit restent le principal irritant. Ma compréhension est que l’aéroport n’est pas surchargé de vols et que les passagers ne sont pas davantage enthousiastes à l’idée de prendre leurs vols au milieu de la nuit. Il doit certainement y avoir moyen de concilier tout cela », conclut le député de Montarville, Stéphane Bergeron.


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