Grève d’Océan remorquage à Sorel-Tracy
Refus de l’employeur à négocier

Communiqué – Afin de jeter les bases d’un retour à la table de négociation, les métallos en grève d’Océan remorquage de Sorel-Tracy ont présenté une nouvelle offre que la partie patronale a aussitôt refusé d’entendre, ses porte-paroles étant en vacances.

Cette démarche syndicale a été initiée après une assemblée générale des membres de la section locale 9599, mardi soir dernier.

Rappelons que ces travailleurs entament leur quatrième semaine de grève. Depuis le début de la grève, Océan remorquage refuse de retourner à la table de négociation devant un conciliateur. Pendant ce temps, l’entreprise emploie des briseurs de grève à des taux horaires largement supérieurs aux offres faites à ses salariés et frappe aussi de mesures disciplinaires les autres salariés syndiqués de cette entreprise qui refusent d’exécuter le travail réalisé par la dizaine de métallos en grève, en violation directe de l’article 94.3c du Code canadien du travail. Enfin, au cours des derniers jours, Océan remorquage a pris pour prétexte cette grève pour mettre à pied des capitaines de bateau-pilote.

« Océan remorquage fait usage de tactiques déloyales avec toutes les conséquences que cela suppose », lance le vice-président de la section locale 9599, Bruno Gagnon. « Il ne doit plus y avoir de doute à l’esprit de personne, nos membres font face purement et simplement à du capitalisme sauvage. »

Océan remorquage est un service de remorquage portuaire. Il permet d’assister les navires de petit à très grand tonnage dans leurs manœuvres d’accostage et d’appareillage à quai.

Le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, est le plus important syndicat du secteur privé au Québec. Il regroupe plus de 60 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs économiques.


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