Sur la photo: Denis Fortier, Stéphanie Fournier, Nicole Vincent, Michel Trudeau et Marguerite Chagnon.

Michel Trudeau de Verchères signe son premier roman

Denis-Charles Drapeau
dcdrapeau@lecontrecourant.com

C’est au début juin que Michel Trudeau a lancé officiellement son premier roman intitulé Un seul mot sous l’étiquette des Éditions La Plume d’or. En effet, c’est avec une fierté non dissimulée et auprès d’une soixantaine d’invités que M. Trudeau nous a présenté son tout premier ouvrage comptant pas moins de 360 pages.

Un mot sur l’auteur

Davantage habitué à la rédaction journalistique, le Verchèrois s’est lancé tête première dans l’aventure littéraire que très récemment. Car, après des études en pédagogie, il devient journaliste et couvre des événements locaux pour différents hebdos en plus de réaliser des reportages pour la revue l’Actualité. S’ensuit une courte incursion à la radio et un poste de journaliste au Journal de Montréal. Nommé rédacteur en chef au Journal de Québec, il est appelé quelques années plus tard à diriger la rédaction d’un quotidien américain, The Philadelphia Journal. Viennent ensuite l’édition de magazines, les relations publiques, puis l’art dramatique où il agit en tant que comédien.

«Je n’ai jamais pensé écrire un roman. C’était comme si je n’étais pas fait pour ça. J’étais habitué aux nouvelles quotidiennes et à m’en tenir à la rédaction de 2 ou 3 pages, alors imaginez en écrire 360! Je voyais ça comme une montagne. Aujourd’hui, je sais que si je n’avais pas gravi cette montagne, j’aurais manqué quelque chose de très fort », nous raconte l’auteur en entrevue.

Un seul mot

Dans ce roman policier que l’on pourrait également qualifier de suspense psychologique, on retrouve le personnage de Margot Châtillon. Cette dernière cache un enfant atteint de déficiences physiques et intellectuelles graves. Enfermé dans la maison familiale, son fils (Jérôme) grandit sans aucun contact avec l’extérieur. Le père absent (Jean Fortier) réapparait plusieurs années après sa naissance, résolu à connaître le sort de l’enfant. Déterminée à nier l’existence de son fils, Margot est confrontée à d’autres personnages qui menacent de dévoiler son secret. Néanmoins, elle trouve une complice en la personne de Caroline, avec laquelle elle partage un ennemi commun.

Sa motivation

«Je dois dire que je suis préoccupé par le sort des enfants maltraités, négligés et abandonnés, et ce, de partout sur la planète. Je crois que notre descendance constitue le lien qui unit le passé, le présent et l’avenir. Elle est notre espoir et notre raison de vivre. Je crois sincèrement que le lecteur vivra des émotions fortes avec ces personnages hors-normes, très tourmentés, victimes de troubles mentaux et de dépendances, etc. Bref, il s’agit d’une sombre tragédie, mais on y trouvera aussi de l’espoir», explique Michel Trudeau.

La suite

À savoir s’il y aura une suite ou un autre roman qui émanerait de l’auteur à court ou à moyen terme, M. Trudeau nous informe qu’il a déjà entamé la rédaction d’un prochain ouvrage. Amorcé déjà il y a quelques semaines, on y retrouvera le thème de la maltraitance des enfants, mais sous une autre forme semble-t-il. Aussi, il se dit reconnaissant envers son éditeur et souligne du même souffle l’importance, ainsi que l’apport indispensable des éditeurs québécois au rayonnement de la langue française.

Comment peut-on se le procurer?

En attendant le second livre, Un seul mot est déjà disponible sur les plateformes numériques comme Amazon (Kindle) et Kobo. On peut également le trouver ou le commander en librairie. Que ce soit auprès des libraires indépendants ou dans les grandes chaînes comme Archambault et Renaud-Bray. De plus, il est aussi possible de l’acheter directement sur le site de la Plume d’or en cliquant sur ce lien.


Pour ne rien manquer des nouvelles hyperlocales du www.lecontrecourant.com, aimez notre page Facebook et inscrivez-vous au Contre-courriel !

Vous pourriez aimer aussi :

Share This