Xavier Barsalou-Duval demande un travail de concertation dans la zone de l’archipel du lac Saint-Pierre et du secteur Varennes-Verchères-Contrecœur

Le député de Pierre-Boucher–Les Patriotes–Verchères, Xavier Barsalou-Duval, et son collègue le député de Berthier, Yves Perron, demandent au gouvernement d’établir un groupe de travail interministériel de concertation qui viserait à assurer une coordination des activités et travaux effectués ou prévus dans l’archipel du lac Saint-Pierre et du secteur Varennes-Verchères-Contrecœur par ses ministères respectifs.

« Le dossier de l’érosion des berges préoccupe un grand nombre de citoyens et plusieurs élus, tant locaux que fédéraux. L’abandon du programme de protection des berges en 1998 a laissé les collectivités riveraines à elles-mêmes quant aux effets de l’érosion sur les berges et aux conséquences qui en découlent, et c’est pourquoi nous considérons que le gouvernement doit prendre action », a déclaré le député de Pierre-Boucher–Les Patriotes–Verchères.

Nous avons, à titre de députés, accompagné nos citoyens dans leurs démarches visant le rétablissement du dit programme à travers le parrainage et le dépôt de pétitions, différentes assemblées publiques et différentes démarches politiques auprès du gouvernement.

Le 8 octobre dernier, la Chambre des communes a adopté de façon unanime le 11e rapport du Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités, intitulé : « Réduire l’impact de l’érosion des berges dans le corridor des Grands Lacs et du Saint-Laurent ».

La première recommandation de ce rapport est sans équivoque et propose :
« Que le gouvernement du Canada rétablisse un programme de protection des berges dans les secteurs du fleuve Saint-Laurent où l’érosion serait causée de façon significative par les effets de la navigation, particulièrement là où le canal est étroit et davantage exposé au batillage, en collaboration avec les gouvernements provinciaux et municipaux, les groupes autochtones, l’industrie et les experts scientifiques. »

Les travaux actuels du ministère des Pêches, des Océans et de la Garde côtière nous démontrent que des ressources sont disponibles quand il est question de procéder à des travaux assurant un niveau d’eau suffisant pour la navigation. Ces travaux sont peut-être nécessaires, mais doivent être planifiés avec grand soin en coordination avec l’ensemble de l’écosystème, car ils peuvent avoir des impacts importants. Nous considérons que le ministère des Transports pourrait collaborer avec Pêches et Océans dans l’élaboration et la mise en place d’un programme efficace et coordonné de protection des berges.

Quant au ministère de l’Environnement et du changement climatique qui a l’intention de créer une réserve faunique nationale, il y prévoit également de limiter la vitesse des embarcations à 10 km dans les zones visées. Une concertation régionale et une coordination des efforts pourraient permettre d’établir une zone plus large de limitation de vitesse qui protégerait encore davantage l’environnement et la faune.

« Ainsi, nous considérons que les trois ministères doivent se coordonner et collaborer à la mise en place d’un programme de protection des berges, assurer la coordination des travaux relatifs à la voie maritime du Saint-Laurent, ainsi qu’à l’établissement de zones de protection de la faune dont la limitation de vitesse pourrait s’arrimer aux municipalités voisines désirant en implanter. Tout ceci demande dialogue, communication et concertation », a conclu le député Xavier Barsalou-Duval.

 

 


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