Le Contre-courant

Photo d’archives

Mairie de Saint-Roch-de-Richelieu
Alain Chapdelaine présente sa vision


Daniel Castonguay
redaction@lecontrecourant.com

Le candidat à la mairie de Saint-Roch-de-Richelieu Alain Chapdelaine a présenté, par voie de communiqué, un aperçu de sa vision pour Saint-Roch-de-Richelieu et des actions déjà entreprises ou qu’il compte entreprendre s’il est élu.

«Pour le reste du mandat actuel, soit jusqu’en novembre 2021, j’offre aux citoyens et citoyennes de Saint-Roch-de-Richelieu d’être leur représentant et de mettre mes 25 années d’expérience en gestion à leur service. Le maire a un rôle important dans une municipalité car il possède le droit de surveillance, d’enquête et de contrôle sur le fonctionnement des services municipaux, assurant ainsi la transparence du conseil municipal pour la communauté. Le maire est aussi le lien entre le conseil municipal, les employés municipaux et la MRC.»

«Des dossiers importants sont en cours, dossiers auxquels je travaillais jusqu’à ma démission le 25 février dernier pour me permettre de pouvoir postuler au poste de maire. Je pourrais rapidement reprendre le collier si j’obtiens l’appui des citoyens et citoyennes de Saint-Roch-de-Richelieu le 31 mars prochain.»

«Dans notre province, les changements législatifs s’opèrent généralement du haut vers le bas. Donc, quand des changements surviennent dans les lois ou règlements provinciaux affectant les municipalités, ils sont souvent revus en premier lieu au niveau de la MRC puis ensuite à la municipalité. À titre d’exemple, il y a actuellement une révision au niveau de la MRC Pierre-De Saurel du schéma de couverture de risque pour 2020, par le comité régional de sécurité incendie et civile (CRSIC) dans lequel Saint-Roch est représenté par son maire et la direction du service incendie. Certains changements au niveau des ententes automatiques entre services incendie pour certaines régions spécifiques du territoire pourraient être nécessaires dès juillet 2019 et avoir des incidences financières.»

«De plus, comme toutes les municipalités, Saint-Roch de Richelieu, avec son service incendie, doit revoir son plan d’urgence pour novembre 2019 tel qu’exigé par le ministère de la sécurité publique.»

«Un autre dossier chaud pour Saint-Roch-de-Richelieu provient du ministère des affaires municipales et de l’habitation (MAMH)(…) et concerne la nouvelle cartographie et le nouveau cadre normatif associés aux zones de glissements de terrain (zones de contraintes naturelles), qui entrera en vigueur vers juin 2019.»

«Concernant le budget 2019 pour Saint-Roch-de-Richelieu voté par le conseil en place, il est de l’ordre de $2,8M dont plus de 60% est constitué de dépenses non compressibles comme les quotes-parts à la MRC, la Sûreté du Québec, l’étang aéré de Saint-Ours, etc. L’administration générale représente 27% des dépenses, suivi de 23% pour l’hygiène du milieu (aqueduc, égouts et ordures ). Le transport (voirie, neige) affecte 18% des dépenses et la sécurité publique 17%, dont 40% est remis à la Sûreté du Québec. Les services de loisirs et culture représentent 8% du budget. L’aménagement, l’urbanisme et le zonage représentent 3%. Les 5% restants sont pour le service de la dette.»

«De plus, lors du dépôt du dernier budget, les projets d’infrastructures prioritaires qui ont été mis de l’avant sont la réfection de la rue Richard et le raccordement des services d’aqueduc, égouts et pluviaux au développement du Vieux Clocher. L’installation d’un nouveau système d’éclairage de rue au DEL ainsi que le début des travaux de planification, d’ingénierie et de financement pour permettre le pavage du reste de la Côte St-Jean (3.1km) en 2020 sans incidence sur le taux de taxes, sont également prévus. Beaucoup d’autres projets de plus petite envergure sont aussi prévus comme l’ajout d’étagère à notre nouvelle bibliothèque et l’ajout de lumières au terrain de volley-ball.»

«Pour ce qui est de la question des sablières, qui est toujours d’actualité depuis 40 ans à Saint-Roch-de-Richelieu, le conseil actuel et moi-même ne sommes pas favorables à l’agrandissement des zones où les sablières sont permises par le plan d’urbanisme en vigueur car la couverture forestière est en déclin et est tellement importante pour notre environnement à tous. Par contre, je supporte les sablières existantes qui opèrent en zone agricole telle que permis par notre règlement municipal 338-2008 et par la loi LPTAA, gérée par la CPTAQ. Depuis 2009, la loi sur les compétences municipales et les 5 premiers paragraphes de son article 78 dictent la façon de taxer les carrières et sablières et comment cet argent doit être affecté à la réfection des voies publiques par les municipalités.»

L’élection à la mairie aura lieu le 31 mars prochain.
 .

cote_final


Pour ne rien manquer des nouvelles hyperlocales du www.lecontrecourant.com, aimez notre page Facebook et inscrivez-vous au Contre-courriel !

Vous pourriez aimer aussi :

Share This