Verchères et Saint-Roch-de-Richelieu
Désormais sur la cartographie du risque d’acquisition de la maladie de Lyme
Denis-Charles Drapeau
La mise à jour 2016 de la cartographie du risque d’acquisition de la maladie de Lyme en octobre dernier, nous a permis de constater qu’il existe de plus en plus de zones sensibles de contracter la maladie, notamment en Montérégie.
Une évolution entre 2015 et 2016
La première carte provinciale de risque d’acquisition de la maladie de Lyme à la suite d’une piqure de tique Ixodes scapularis a été élaborée par l’Institut national de santé publique du Québec en 2015. Cette carte de risque a été mise à jour en 2016 en appliquant la même méthodologie, ce qui a permis de décrire l’évolution du risque entre ces deux années. Globalement, la carte de risque de l’année 2016 présente un plus grand nombre de municipalités à risque possible, faible et modéré que la carte de l’année précédente.
Qu’est-ce que la maladie de Lyme?
La maladie de Lyme est causée par une bactérie appelée Borrelia burgdorferi. Cette bactérie est transportée par certaines tiques qui la transmettent ensuite à un hôte par morsure. Cette bactérie est généralement présente chez la souris, l’écureuil, le tamia, la musaraigne et d’autres petits mammifères.
Chez les humains, la maladie de Lyme peut se manifester par une série d’effets prenant la forme d’éruptions cutanées et de symptômes pseudogrippaux dans les cas bénins et, dans les cas graves, de symptômes très marqués affectant les articulations, le cœur et le système nerveux. La plupart du temps, la maladie peut être traitée efficacement, surtout si elle est diagnostiquée à un stade précoce.
Au niveau local
En ce qui nous concerne, seulement deux municipalités locales dont les données recueillies ont permis de les inclure sur la carte : Verchères et Saint-Roch-de-Richelieu. Pour ce qui est des zones grises (voir carte), elles sont considérées comme à risque inconnu.
Verchères, à risque possible
Une municipalité à risque possible comme Verchères est un endroit où la présence de populations de tiques I. scapularis établies dans l’environnement est présumée. C’est-à-dire que plusieurs tiques ont été retrouvées chez un même individu ou un animal. Les municipalités à risque possible peuvent aussi être des endroits qui présentent des caractéristiques environnementales favorables à l’établissement des tiques, mais où les activités de surveillance active n’ont pas permis de mettre en évidence leur présence.
Saint-Roch-de-Richelieu, à risque faible
Une municipalité à risque faible est un endroit où la présence d’au moins une tique a été identifiée par des activités de surveillance active, confirmant la présence de tiques. Une municipalité à risque élevé comme Farnham est un endroit où des populations de tiques établies et infectées ont été confirmées et où plus de 20% des tiques sont infectées.
Source : Institut national de santé publique
Carte interactive
Prévention de la maladie de Lyme
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