Le Contre-courant

Approbation de la vente de Trans Mountain par les actionnaires
Un profit faramineux pour les actionnaires, un trou noir pour les contribuables!

Monsieur Barsalou-Duval, député de Pierre-Boucher-Les Patriotes-Verchères, commente l’approbation du pipeline Trans Mountain par les actionnaires en soulignant l’ampleur du profit engrangé par ceux-ci par opposition aux frais énormes imposés aux contribuables par le gouvernement canadien.

« Franchement, il n’est pas étonnant que la transaction ait été approuvée par les actionnaires de Kinder Morgan ! On sait que la valeur marchande du pipeline s’élevait à 2,5 milliards en 2017. Avec ces 4,5 milliards de dollars puisés à même nos impôts, sans compter les 2 milliards $ de plus annoncés par Kinder Morgan pour l’expansion de l’oléoduc, les actionnaires empocheront une somme énorme. C’est un profit faramineux pour les actionnaires et un trou noir pour les contribuables ! » a attesté Monsieur Barsalou-Duval.

« On enrichit une poignée d’actionnaires au détriment de la population et pourtant, le gouvernement refuse de dire à combien se chiffrera la facture finale. Justin Trudeau assumera‑t-il enfin ses choix controversés en faisant preuve d’un minimum de transparence ? » a poursuivi le député de Pierre-Boucher-Les Patriotes-Verchères.

Le Bloc Québécois considère que le pipeline est nuisible à tous les niveaux : économiquement risqué, il est dangereux pour les cours d’eau, pour les territoires traversés et pour la santé des populations. Il augmente l’extraction du pétrole bitumineux, le pétrole plus polluant, en plus d’aller à l’encontre de la volonté des populations régionales et locales, particulièrement des premières Nations.

« Une autre étape de franchie vers l’établissement d’un dangereux précédent, celui d’aider une pétrolière en finançant son pipeline avec les deniers publics. Vont-ils nous faire avaler Énergie Est de la même façon ? Telle est la conséquence d’être encore une province : ne pas contrôler nous-mêmes les 50 milliards de dollars que nous envoyons à Ottawa chaque année, » a conclu Monsieur Barsalou-Duval.

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